
Rien à voir avec une quelconque majorité politique mais avec l’ensemble des citoyens de notre république démocratique. Sans force contraire toutes les minorités ont la part belle dans notre société, elles peuvent s’exprimer, manifester, croitre, perturber notre quotidien sans la moindre gène et surtout en véhiculant n’importe quelles valeurs identitaires, nauséabondes, suicidaires, contre les droits de l’homme et de la collectivité …Deux incompréhensions majeures de la majorité silencieuse sont à l’oeuvre dans ce phénomène dramatique qui détruit petit à petit notre société au fur et à mesure que les minorités se développent. Celle de la tolérance, au nom de celle-ci il faudrait tout accepter, ne rien faire, ne rien dire, comme si toutes les valeurs avaient la même qualité, le même niveau moral, intellectuel, artistique, matériel, spirituel ou sociétal. Comme si la tolérance rimait avec laxisme, laisser faire et que toutes les expressions devaient pouvoir s’exprimer librement sans que la majorité signifie sa moindre désapprobation. Faut-il ressusciter les génocides d’hier, cautionner les exterminations, refaire les massacres de 1789 !Une société ne peut s’améliorer sur tous les plans que par le perfectionnement de sa mentalité et combattre par la raison tout ce qui peut la détruire ou l’empêcher d’être meilleure. L’humanisme naïf, c’est de croire que l’ensemble de l’humanité est bonne, attentionnée, intelligente, bienveillante, que tous les étrangers sont des personnes formidables sans qu’ils aient à le démontrer… la réalité c’est qu’il y a des gens mauvais, dangereux, destructeurs, qui véhiculent des idées contre le véritable humanisme qu’ils utilisent pour diffuser leurs poisons violents. Projeter son humanisme sur les non recommandables ou penser qu’il suffit d’être humaniste dans sa tête pour que cette valeur se développe sans effort, qu’elle s’oriente directement vers plus de bien, c’est une folie. Sans effort, sans volonté, sans travail rien ne peut émerger et la paresse qui cautionne la tolérance et l’humanisme naïf n’excuse rien.
