LA PENSEE HUMAINE POUR QUOI FAIRE ?

On pourrait croire qu’elle se focalise essentiellement sur des problématiques existentiels ou des causes nobles, élevées, la recherche de plus de compréhension, la découverte du monde.

Notre pensée est accaparée par des concepts politiques, économiques, de pouvoirs, de dominations dans lesquels les dominants et les dominés ont autant de responsabilités dans ce jeu aux résultats nuls pour les deux parties.

Les causes nobles sont souvent habillées par de bons sentiments qui cachent la nature intentionnelle de ce qu’elles sont réellement, c’est pour cela qu’elles sont inefficaces lorsqu’elles doivent se confronter à la réalité. Sorties de leur contexte, elles entrainent des conséquences qui n’avaient pas été prévues car elles répondaient à l’urgence d’un biais cognitif : faire coller ses solutions à ses convictions sans évaluer ou analyser la pertinence de ces dernières.

L’humain est limité, enchainé à un système de pensées qu’il l’empêche de percevoir la globalité d’un problème. La manière de poser ceux-ci condamne une bonne part des solutions.

Le réchauffement climatique hystérisé pour faire bouger l’immobilisme des sociétés est un bon exemple.

Comment notre planète a t-elle fait pour passer d’une période chaude à une période glacière et vice versa lorsque les civilisations humaines étaient inexistantes ?

Ne peut-on envisager des ouvertures dans la couche de gaz à effets de serre pour ventiler la planète ? Utiliser le chaud pour produire plus de froid ? Stabiliser drastiquement la population mondiale pour que les richesses naturelles puissent se reconstituer artificiellement ou naturellement. Produire plus de forêts pour enfouir le bois produit dans la terre ou les océans. Combiner le CO2 à d’autres molécules comme pour la méthanation pour obtenir in fine de l’énergie propre…

La pensée est plus que jamais l’avenir de l’humain, il nous faut repenser celle-ci ; éliminer ce qui l’entrave, réfléchir à ce qui conditionne notre incapacité à poser les bons diagnostics, nous défaire de nos biais cognitifs limitants, ne plus subir les troubles des émotions aliénantes qui paralysent les actions pertinentes.

D’une pensée de coupables, d’assistés, de manipulés, de complotistes, d’idéologies individualistes nous devons passer à la pensée du monde de demain… travail considérable et enthousiasmant qui demande à s’y mettre immédiatement pour en avoir rapidement les effets bénéfiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *