Public sénat TV est le seul média qui rend compte du véritable travail parlementaire, dommage car les citoyens sont habitués à recevoir en permanence les péripéties de la politique politicienne 24h/24 et cela laisse des traces profondes dans la mentalité de notre pays qui n’est pas propice à améliorer notre société !
Cela donne une image déformée des actions politiques, clive les clans, caricature la réalité, ne permet pas d’apporter des réponses adaptées à notre situation car ce n’est pas la réalité auquel il faut apporter des solutions mais faire face aux manoeuvres de la concurrence politicienne.
Chaque clan définit une stratégie, se cantonne dans des postures, se positionne par rapport à des idéologies pas assez approfondies pour répondre efficacement à des situations problématiques.
La responsable de la communication du PS interrogée sur Public sénat sur les émeutes donne son analyse : pas assez de mixité et de rénovations urbaines ; c’est à dire les mêmes réponses qui ont été apportées depuis 40 ans avec les résultats catastrophiques que nous connaissons !
Comment peut-on obliger des parents à scolariser ses enfants dans des écoles où la moitié des élèves ne maîtrisent pas la langue, les connaissances de bases, la discipline nécessaire pour apprendre et encore moins nos institutions, nos codes, car pour confondre des pompiers, des urgentistes avec des policiers, il faut avoir le cerveau lavé par les trafiquants de drogue ou les malintentionnés envers notre république démocratique.
Il faut des classes spécialisées pour combler la différence de niveau avant de parler de l’obligation d’une mixité sociale, la baisse dramatique de notre niveau général est la conséquence de cette politique hors sol, depuis 40 ans nous condamnons des d’élèves ayant des capacités et nous ne faisons pas progresser ceux qui en auraient besoin.
Comment peut-on demander aux classes populaires de sacrifier leurs existences en exigeant de vivre dans des quartiers sans ordre républicain digne de ce nom !
Quelle famille de bobos accepterait cela ?
Plus de 100 milliards consacrés à la rénovation urbaine dans toutes les grandes agglomérations de notre pays sur les dernières années pour se retrouver 4 ans plus tard avec des bâtiments dégradés et une recrudescence des incivilités parce que l’aspect “éducatif” et humain n’a pas été traité en profondeur (même en surface pourrait-on dire).
Croire que de déverser des milliards que nous n’avons pas dans le social, pourra tout régler, imaginer qu’en supprimant l’immigration sans préciser les méthodes pour l’obtenir, ni dire ce que nous faisons de la situation actuelle ne peuvent pas résoudre la situation.
Stigmatiser les FDO, harceler notre démocratie même pour des causes justes comme le réchauffement climatique/la liberté/l’égalité des droits et des devoirs/la pauvreté (même si nos pauvres sont 5/7 fois plus riches que les plus pauvres de la planète et que l’ensemble de la population française appartient aux 10 % des plus riches du monde), vilipender nos entreprises/nos agriculteurs/nos industriels/la finance… ne débouche sur rien de sérieux, n’offre aucune perspective !
Il faut déjà commencer par produire plus de richesses raisonnables pour élever notre niveau vie global et individuel, ce qui suppose de travailler plus et plus longtemps que nos concurrents étrangers, modifier notre mentalité qui perçoit le monde à travers des interprétations plus ou moins pertinentes et réagit à cette perception (il faut une mentalité créatrice d’organisations efficaces, de valeurs ajoutées à nos productions, de quantités et de qualités de ces productions, libérer l’intelligence, la liberté d’entreprendre, donner le goût de l’activité, fixer des horizons plutôt que des montagnes d’interdictions…).
Si chacun avait plus de modestie pour les idées qu’il défend, plus de confiance dans ses solutions, il pourrait les argumenter dans un contexte global et non dans un espace qui ne rend pas compte des problématiques entières.
L’indignation, la révolte, la haine, la violence ne peuvent pas apporter de solutions adaptées aux défis qui se dressent un peu partout dans notre société, il faut échanger sur les priorités et tenir compte qu’il a un ordre dans lequel les choses doivent se faire, on ne peut pas dépenser des recettes que l’on a pas, on ne peut pas en permanence trouver des excuses ou des interprétations qui satisfont notre moralité, notre tranquillité, notre confort mais ne conviennent pas à la réalité !
